Un front contre l’antisémitisme

Déconstruire la culture de haine par l’éducation et le discours critique

L’un des piliers d’Ashteret consiste à identifier, déconstruire et remplacer les récits de haine qui alimentent la violence, l’exclusion et les conflits dans les sociétés et cultures arabes contemporaines.
Parmi ces récits, l’antisémitisme, souvent maquillé en antisionisme virulent, joue un rôle central dans la construction d’une culture du rejet, en particulier dans certains programmes éducatifs, discours religieux et espaces médiatiques.

Ashteret s’engage à briser ces logiques toxiques, en proposant une approche lucide, éducative et transformatrice.

Nos axes d’action sont clairs :


1. Dénoncer la diabolisation d’Israël comme impasse politique

Présenter Israël comme un mal absolu ou appeler à sa destruction ne constitue ni une réponse juste, ni une solution aux crises du Moyen-Orient.
Au contraire, ces postures entretiennent l’instabilité régionale et empêchent tout dialogue. Ashteret plaide pour une vision stratégique où Israël est perçu comme un acteur potentiel de coopération régionale, une chance, et non comme un bouc émissaire.


2. Promouvoir une approche constructive du conflit israélo-palestinien

Ashteret défend une lecture fondée sur la reconnaissance mutuelle, la mémoire partagée et le compromis historique, loin des logiques binaires de haine ou de victimisation.
Il ne s’agit pas de nier les souffrances, mais de refuser leur instrumentalisation au service du ressentiment ou de la guerre perpétuelle.


3. Valoriser les pensées critiques et progressistes arabes et juives

Nous mettons en lumière les intellectuels arabes, juifs, israéliens ou arabophones issus de la diaspora qui défendent une coexistence fondée sur la justice, la dignité et la mémoire.
Y compris des penseurs qui reconnaissent le sionisme comme une forme légitime d’autodétermination juive, tout en plaidant pour une paix fondée sur la responsabilité partagée.


4. Dévoiler l’hypocrisie des régimes autoritaires

Ashteret dénonce les régimes et politiques, dans le Monde arabe comme en Occident, qui, tout en finançant ou soutenant des mouvements extrémistes comme le Hamas, répriment leurs propres minorités, censurent la parole libre et interdisent toute vie démocratique dans leur pays.
La critique de l’antisémitisme va de pair avec la critique des régimes et partis politique (en Europe) qui instrumentalisent la cause palestinienne.


5. Agir sur l’éducation et les représentations

Nous proposons une relecture critique des contenus éducatifs, des manuels scolaires, des discours publics et religieux.
Notre objectif : promouvoir une pédagogie du pluralisme, de la complexité historique, de la nuance, et de la dignité humaine pour tous — sans hiérarchie des souffrances ni essentialisation des identités.


Ashteret veut ainsi contribuer à un changement de culture : rompre avec les récits de haine et de fermeture, pour faire émerger une conscience collective capable de penser la coexistence au-delà des antagonismes idéologiques.
Refuser l’antisémitisme, c’est aussi défendre l’intégrité du discours arabe contemporain, et ouvrir un chemin vers une paix plus juste, plus lucide, plus humaine.

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