Il est rare qu’un préfet en exercice prenne la parole publiquement pour alerter la Nation. Ce texte n’est pas une opinion personnelle, ni un cri partisan : c’est un rapport de terrain, minutieux, grave et habité, écrit par un haut fonctionnaires aux premières loges de ce que l’on nomme encore trop timidement le « séparatisme islamiste ».
Alexandre Brugère, préfet des Hauts-de-Seine, livre ici un témoignage inédit sur la réalité de l’emprise islamiste dans nos territoires. Il décrit sans détour les mécanismes d’infiltration, les réseaux parallèles, la stratégie du grignotage – dans les mosquées, les écoles, les associations, les clubs sportifs, les commerces, les mairies. L’islamisme ne se contente pas de prêcher : il construit un contre-modèle de société, en opposition directe avec les valeurs républicaines.
« Même non-violents, il ne peut donc y avoir de “bons islamistes” aux yeux de la République. »
Tout est dit. Car c’est là le cœur de la démonstration de Brugère : l’islamisme n’est pas une foi, c’est un projet politique. Et ce projet est incompatible avec la laïcité, l’égalité hommes-femmes, la liberté de conscience et la fraternité citoyenne. Il veut imposer la loi religieuse là où règne la loi civile, fragmenter la Nation en blocs identitaires, et imposer par la pression, le chantage ou la victimisation une logique communautaire.
Ce texte a aussi le mérite de rendre visibles les angles morts : la complaisance de certains élus locaux, les failles du droit associatif, le rôle passif – voire complice – de grandes marques ou d’influenceurs, et surtout le piège redoutable du mot « islamophobie », utilisé comme arme pour disqualifier toute critique et imposer l’intimidation.
Mais au-delà du constat, ce témoignage est un appel à l’action, à l’unité, à la responsabilité collective. Brugère décrit les outils juridiques, les initiatives du ministère de l’Intérieur, les expulsions, les dissolutions, les contrôles. Il plaide pour plus de transparence, plus de courage politique, et surtout un soutien sans faille aux agents de terrain.
Et il rappelle une vérité essentielle :
« La République n’existe que lorsqu’elle se fait respecter. »
Respecter la République, c’est refuser les petits arrangements électoraux, les subventions clientélistes, les prêches ambigus et les partenariats naïfs. C’est faire le choix du droit, pas de la peur. C’est nommer les choses, sans haine, mais sans faiblesse.
Et Brugère le dit avec force : ce combat ne peut être gagné sans les musulmans républicains. Ceux qui vivent paisiblement leur foi doivent refuser d’être représentés par des voix extrémistes, de céder leur mosquée à des prêcheurs radicaux, ou de tolérer dans leur entourage des discours de haine et de repli.
« La République vous aime, et vous y avez toute votre place. […] À vous de mener cette lutte contre l’islamisme, dans vos familles, parmi vos amis, à la mosquée si vous vous y rendez. »
Ce texte devrait être lu, discuté, débattu partout : dans les préfectures, les mairies, les écoles de service public, les médias, les mosquées, les associations citoyennes. Pas pour stigmatiser, mais pour alerter. Pas pour diviser, mais pour résister ensemble à une offensive idéologique qui ne vise pas la foi – mais notre liberté commune.
Un préfet a parlé. À la République maintenant d’agir.