La menace islamiste sur l’Europe : l’ombre des Frères musulmans

Depuis plusieurs décennies, une entreprise méthodique d’entrisme islamiste gangrène lentement mais sûrement une partie des sociétés européennes.
Des organisations comme les Frères musulmans, financées et soutenues par des États tels que le Qatar, la Turquie ou, dans une autre perspective idéologique, l’Iran, ont réussi à s’implanter dans les réseaux politiques, médiatiques, associatifs, et parfois même économiques, de l’Europe occidentale.
Ce phénomène n’est pas accidentel.
Il repose sur une stratégie parfaitement pensée : utiliser les libertés offertes par la démocratie européenne pour mieux la subvertir de l’intérieur.
Sous couvert de « dialogue interreligieux », de « défense des minorités » ou de « justice sociale », ces réseaux islamistes cherchent en réalité à imposer une vision du monde théocratique, autoritaire, sexiste et incompatible avec les valeurs fondamentales de la démocratie européenne.
Le plus inquiétant est que certaines fractions de la gauche européenne, historiquement attachée à la laïcité, aux droits humains et à l’égalité des sexes, ont, par aveuglement idéologique ou par cynisme électoral, accepté de pactiser avec ces acteurs islamistes.
Par calcul ou par naïveté, elles ferment les yeux sur l’autoritarisme, l’antisémitisme, l’homophobie et le sexisme promus par ces groupes, croyant ainsi renforcer leur lutte contre « l’oligarchie capitaliste » ou « l’impérialisme occidental ».
Cet aveuglement historique n’est pas sans rappeler les tragiques erreurs du XXᵉ siècle, où certaines alliances contre-nature, comme le pacte germano-soviétique, ont précipité le monde dans la catastrophe.
Aujourd’hui, une partie de la gauche européenne est en train de trahir ses principes les plus sacrés : ceux de la liberté, de la raison, de l’égalité entre les sexes et de la lutte contre toutes les formes de fascisme — y compris celles venues sous couvert de religion.

Ce que l’Europe doit comprendre et entreprendre :

  • Les Frères musulmans et leurs réseaux doivent être reconnus pour ce qu’ils sont : une mouvance d’extrême droite théocratique, visant à détruire la démocratie de l’intérieur.
  • Le financement étranger (notamment qatari et turc) d’associations, de centres religieux, et de médias liés aux Frères musulmans, doit être encadré strictement voire interdit.
  • Les États européens doivent protéger leur souveraineté démocratique en sanctionnant toute ingérence islamiste dans leur vie publique.
  • Une coalition lucide entre les défenseurs de la démocratie — de gauche, du centre et de la droite républicaine — doit se construire pour endiguerr l’entrisme islamiste, sans naïveté ni complexe.
  • Soutenir activement les forces réformistes et progressistes du monde musulman, qu’elles soient laïques ou traditionalistes modérées (comme celles des Accords d’Abraham), est indispensable pour ne pas abandonner la lutte contre les fondamentalismes.

L’heure est grave.
Si l’Europe continue de céder à l’illusion que l’islamisme radical peut être un partenaire politique ou électoral acceptable, elle ouvrira la porte à une régression historique de ses libertés.
Résister, aujourd’hui, ce n’est pas seulement défendre l’Europe.
C’est défendre l’idée même de liberté et de dignité humaine contre une idéologie mortifère.

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