Lettre à un Occident naïf : écoutez-nous

La Jordanie vient d’interdire la branche locale des Frères musulmans. Ce geste fort rappelle ce que beaucoup d’entre nous, originaires du Moyen-Orient, savons depuis longtemps : les Frères musulmans ne sont pas un simple mouvement politique. Ils sont une force de domination, une matrice d’extrémisme et de violence.

Pendant ce temps, en Europe, une partie de l’extrême gauche reprend leurs éléments de langage sans aucun esprit critique, et des fonds publics européens continuent à financer leurs réseaux, notamment en Syrie, sous couvert d’aide humanitaire ou d’engagement civique.

Nous, qui connaissons leur histoire, qui avons vu leur montée en puissance, et qui avons souffert de leur emprise, nous vous adressons cet avertissement : les Frères musulmans et l’islam politique ne sont pas des partis comme les autres. Ce sont des organisations profondément antidémocratiques, qui exploitent les failles de nos systèmes démocratiques pour mieux les subvertir.

Ils ne visent pas la coexistence. Ils visent l’hégémonie.
Ils ne cherchent pas à défendre des minorités. Ils cherchent à imposer une lecture radicale, rétrograde et violente de l’islam, sous un vernis de respectabilité politique.

Ne soyez pas dupes : c’est sous leur influence que sont nés les pires mouvements terroristes contemporains. De l’Égypte aux territoires palestiniens, de la Syrie à l’Europe, les Frères musulmans ont enfanté et inspiré le Hamas, Al-Qaïda, Daech, et d’autres groupes qui ont semé la terreur, l’intolérance et la mort.

Fermer les yeux sur leur infiltration, les traiter comme des partenaires politiques légitimes, ou continuer à financer leurs structures, c’est empoisonner nos démocraties.

L’histoire vous avertit.
Les témoignages du monde arabe vous avertissent.
Les survivants des dictatures islamistes vous avertissent.

L’entendrez-vous ?

Écoutez des voix courageuses comme celle de @lalshareef, qui expose sans détour la réalité de l’islam politique.
Écoutez-nous, ceux qui savent ce que coûte cette naïveté.Il est encore temps d’ouvrir les yeux. Mais demain, il sera peut-être trop tard.

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